Violence policière au Tchad : Le journaliste Boulga David, une victime de trop

Boulga David, notre confrère de la Radio Dja Fm l’a appris à ses dépens. Il a été arrêté le 4 Novembre dernier pour avoir interrogé les élèves sur l’effectivité de la rentrée scolaire. Le confrère a été bastonné, brutalisé, précipité dans la carrosserie et forcé de se coucher par le groupement mobile d’intervention de la police puis conduit au commissariat central. Comme ça ne suffisait pas, il a été exposé comme un malfrat au soleil pendant une quarantaine de minutes avant d’être libéré par les officiers venus l’interroger. Ce qui est choquant, notre confrère est exposé au soleil, au même endroit où il a l’habitude de venir faire la couverture médiatique des présentations des malfrats. L’Union des Radios Privées du Tchad dans un communiqué de presse se dit consternée par le comportement répressif  des éléments de la police nationale et rappelle au gouvernement qu’informer est un droit constitutionnel, universel et inaliénable. Il n’est pas acceptable qu’à notre époque encore, on bastonne un journaliste à tort et à raison. Que la lumière soit faite sur cette agression policière. Notre confrère mérite réparation et des excuses publiques de la part des responsables. Halte aux bastonnades des journalistes au Tchad.